Bernard BERCERON GOUGEON
Comment la sophrologie peut vous aider à vivre votre état de mal-être actuel, lié au coronavirus.
Dernière mise à jour : 13 mai 2020

Bernard BERCERON GOUGEON Sophrologue thérapeute
Actuellement, être attentif à son état psychique et émotionnel est aussi important que de se protéger du virus.
Vous souffrez de stress, d’anxiété, d’angoisse, de crises de panique, de palpitations, de difficultés à respirer. Vous ressentez de la peur, de l’inquiétude, de l’énervement, de la colère. Vous ruminez, vous n’arrivez plus à prendre du recul sur la situation actuelle. Vous perdez votre envie de vivre, votre créativité. Vous avez du mal à retrouver de la motivation. L’inquiétude pour le travail est pesante. Votre sommeil est fortement altéré. Votre moral est au plus bas, vous n’avez plus d’envie. Cette privation de liberté à transformé vos vies. Le déconfinement ne vous redonne pas l’entière liberté et procure chez vous de nouvelles peurs.
Tout ce que vous ressentez est normal, nous vivons une situation exceptionnelle et inédite. Nous sommes tous confrontés à cette situation, face à un ennemi invisible et dangereux. Nous ne maîtrisons pas cette situation. Chacun réagit de manière très différente. Le mal-être peut être permanent ou surgir ponctuellement de manière inattendue.
Nous somme des mammifères qui avons besoin de bouger, besoin de nature, besoin de nous dépenser. L’homme est une espèce très sociale, pour cela nous avons besoin de l’autre. Nous vivons dans une société de liberté et cette privation de liberté nous rend tristes. Au cours d’une journée nous allons vivre de multiples frustrations, parfois anodines, mais qui cumulées vont provoquer cette perte d’envie de vivre, de créer, d’entreprendre, de reprendre nos vies en main. Nous avons besoin de retrouver le contact avec l’extérieur et la nature, et de nous recentrer sur nos sens (voir, écouter, sentir, entendre, toucher).

Consciemment ou pas, nous avons peur, là encore c’est une réaction normale. La peur est une émotion utile qui signale un danger et c’est le cas. Nous ne devons pas céder à la panique mais à la vertu de la peur : la prudence. Ce qui va nous permettre de prendre conscience de ce qu’il convient de faire, de ce que nous jugeons bon ou mauvais pour nous. Actuellement la maladie, la mort, l’incertitude de l’avenir nous font peur.
Nous sommes particulièrement inquiets de l’avenir, tant pour notre santé que celle de nos proches. Le déconfinement peut amplifier ce sentiment de peur d’être contaminé mais aussi de contaminer. Reprendre confiance en soi en s’aidant des gestes barrières et s’adapter sereinement à la situation est indispensable.
La situation économique engendrée par cette crise sanitaire crée de l’incertitude, de l’inquiétude et de la peur. La perte de l’emploi est une préoccupation majeure. Pourtant, il convient de ne pas céder à la négativité. Retrouver la motivation, la créativité, l’adaptabilité pour rebondir est un objectif essentiel.

Le retour au travail va générer chez certains d’entre nous un stress important. Les transports, la peur de la contamination, la séparation d’avec les proches et le retour aux problématiques habituelles (pression, harcèlement) et la modification des codes sociaux, sont les causes de ce stress. Retrouver l’estime de soi et son adaptabilité est cruciale.
Le télétravail est une découverte pour beaucoup ; probablement une petite révolution dans notre façon de travailler. Cette nouvelle façon de travailler peut isoler et créer d’autres raisons de stresser, de se mettre la pression et de sentir le travail faire intrusion dans notre vie privée. La maîtrise du lâcher prise et de l’adaptabilité à ce nouveau mode de vie, permettra d’éviter les nouveaux risques psycho-sociaux.
Les conditions de confinement et de déconfinement sont très variables selon chacun d’entre nous.

La solitude peut provoquer une souffrance traumatique. Le fait pour les personnes handicapées ou âgées de ne plus voir physiquement leurs proches est une situation qui peut faire émerger un sentiment d’abandon (tout le monde n’est pas en capacité de comprendre ce qui se passe). Un ou plusieurs souvenirs traumatiques (guerre, deuil, abandon, séparation etc.) peuvent ressurgir et provoquer des douleurs psychiques. Le sophrologue peut être un accompagnant ponctuel dans le cas d’une crise d’angoisse et sur une période prolongée une aide bénéfique.

La vie de famille peut être compliquée à gérer. En temps normal, l’école, le travail rythment les journées de la famille. Le temps passé ensemble est bref. En raison du confinement, d’un seul coup, tout le monde se retrouve ensemble. Les parents s’improvisent professeurs, tout en gardant leur rôle de parents à part entière. Réussir à faire les devoirs et occuper le temps libre, n’est pas une chose simple. Le couple est mis à rude épreuve durant ce confinement. Chacun doit pouvoir trouver sa place. Les fragilités du couple noyées dans la vie quotidienne habituelle ressurgissent de manière permanente, peut-être même oppressante. Des prises de conscience peuvent surgir durant cette période de confinement et créent des situations anxiogènes. Chez certaines personnes la peur d’affronter une séparation est présente.
Prendre le temps de réfléchir, de travailler sur ses prises de conscience et ne pas réagir de façon irrationnelle, dans cette période de tensions émotionnelles exige de pouvoir s’exprimer à une tierce personne en toute liberté. Votre thérapeute, par sa compétence d’écoute, peut être la bonne personne.

La maltraitance infantile, les violences conjugales s’amplifient durant ce confinement. Pour votre survie, dénoncez ces faits et parlez-en.
Si nous sommes témoins (amis, voisins, famille), notre devoir est de parler.

L’altération du sommeil entraine une dégradation du bien-être de manière considérable en provoquant de la fatigue qui va générer de nombreux ressentis négatifs (fatigue, manque d’envie, déprime, douleurs..). Encore une fois, compte tenu de la situation actuelle, ceci n’est pas anormal. Les principales causes, hormis le stress, sont le manque d’exercice, un changement d’alimentation, mais surtout un dérèglement de l’horloge biologique lié à une modification importante du rythme de nos journées. La sophrologie est un bon support d’accompagnement pour retrouver un sommeil de qualité.
Oui, il est important de prendre les précautions utiles pour être acteur du combat que nous menons tous ensemble contre le coronavirus-covid19, mais il est important de prendre conscience de notre santé mentale. Ne la laissez pas se dégrader au point de laisser s’installer insidieusement, une pathologie psychiatrique, notamment la dépression.
Je vous propose de vous accompagner, de vous aider à passer cette période compliquée. Dans le cas d’une crise d’angoisse passagère, liée ou pas, à un événement traumatique, je vous reçois en consultation ponctuelle d’urgence.
Pour retrouver votre confiance en vous, combattre l’angoisse, l’anxiété, le stress, la peur, l’inquiétude et retrouver la motivation, l’adaptabilité, l’envie, je vous accompagne avec la sophrologie pour support.
Bernard BERCERON Sophrologue Thérapeute
Tel : 07 66 26 07 57